Pourquoi la lecture devrait-elle être forcément une activité solitaire?
N’avez-vous jamais eu envie de lire un ouvrage et, finalement, vous dire, qu’il est trop théorique, philosophique, scientifique, et lui préférer un bon roman parce que la lecture, c’est pas pour se prendre la tête?
Moi si! Et pourtant, des livres intéressants que je n’ai donc jamais pris le temps de lire, il y en a des dizaines!
Alors, je vous propose de le faire ensemble!
On se partage le livre (oui, oui, vraiment, on le déchire en autant de parties qu’il y a de participants), on prend le temps de lire sa partie et on la partage avec les autres pour reconstituer l’intégralité!
Et en plus, on a la possibilité d’en discuter immédiatement, de partager son ressenti, ses incompréhensions…
C’est pas génial ça??
Pour ce premier essai, je vous propose cet ouvrage d’Eric Dacheux, qui m’a paru un bon outils pour expérimenter cette méthode…
Professeur des universités en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Clermont-Auvergne (UCA), Éric Dacheux est un spécialiste de la question européenne, d’économie sociale et solidaire, de bande-dessinée et plus largement encore, du lien social dans les démocraties pluriculturelles à l’heure d’un contexte généralisé d’incommunication entre les institutions, les idéologies, les États, les individus. C’est dans cette dernière trajectoire que s’inscrit l’ouvrage Comprendre pourquoi on ne se comprend pas, qui s’évertue, à grand renfort d’exemples, à répondre à cette contradiction qui semble insoluble: pourquoi la communication ne suffit-elle pas à nous comprendre ? Ou pour l’exprimer différemment, pourquoi la compréhension entre les individus n’est que partielle, voire nulle, alors qu’ils communiquent sans cesse ?
On ne se comprend pas. Jamais tout à fait en tout cas. En amour, en amitié, comme dans les sphères administratives, politiques ou professionnelles, la compréhension parfaite et réciproque est rare.
Pourquoi l’incompréhension est-elle la norme dominante de nos relations??
Dans cet ouvrage de vulgarisation, Éric Dacheux apporte des réponses claires, en mobilisant tout le savoir scientifique des sciences de l’information et de la communication.
Une fois réglées les questions de définition de la communication, de son ambivalence fondamentale, il décrypte les concepts clés de message, d’écoute, d’identité ou de contexte. Surtout, il s’attache à comprendre les difficultés de la relation humaine, celle qui nous permet de vivre dans un monde commun, sans occulter le rôle inquiétant des outils numériques.
Grignotage partagé à l’issue de l’arpentage
- Chèques bancaires et postaux, Espèces
Vendredi 6 décembre de 18h15 à 21h30